Le temps était splendide, la mer d'un bleu profond. Belle, calme, sans être ennuyeuse : une large houle, majestueuse, ridait sa surface, echo des vents d'hiers qui l'avait tourmenté. Dans la grand voile imposante le vent timide devenait un souffle qui propulsait Irene, fendant l'eau tel une flèche se jouant de l'air.
Ma main, fière, posée sur la barre franche, guidait Irene sur les flots : d'une impulsion de mes doigts sur le bois je lançais la proue à l'assaut des vagues.
A chaque fois l'eau jaillissait comme un feu d'artifice et d'une profonde inspiration j'humais avec plaisir les embruns iodée de la méditerranée.
Peter C.